
Compte-rendu d’une Master Class avec Jerry Bergonzi
Quelques heures très intéressantes passées avec un musicien ET enseignant de renom ! Une aventure que l’on doit au département jazz du CRR de Versailles sous la houlette de Sylvain Beuf.

« Si tu composes, compose plus ! » Pour un enseignement de la composition en jazz
Tout au long de ce mémoire de fin d’études, j’ai voulu mettre en évidence un certain nombre d’idées. D’abord, historiquement, la notion de composition, qu’elle soit orale ou écrite, est apparue progressivement dans le jazz même si le geste créatif existait déjà. Les compositeurs de jazz ont finalement toujours existé, mais leurs compositions ne semblaient pas avoir été reconnues comme telles. Aussi, qu’importe son support ou sa manifestation, ce qui fait la spécificité de la composition dans le jazz, c’est qu’elle se met entièrement au service d’une part de l’improvisation, d’autre part de l’interprète (qu’il soit ou non le compositeur) mais aussi du Son : Composition, Son et improvisation s’interpénètrent et, assurent l’identité du jazz. Le fait aussi que la composition dans le jazz véhicule une part de savoir, de connaissances savantes et une part d’engagement, d’investissement de la part du compositeur et des interprètes, participe de cette identité. Tous ces éléments n’empêchent absolument pas l’enseignement de la composition dans les conservatoires ou les autres structures d’enseignement. Et il est possible de l’enseigner et de définir au sein de l’équipe pédagogique, une organisation des connaissances et des contenus d’activités, et ce à tous les niveaux de l’enseignement. Le sujet de ce travail est né de mon vécu de musicien et de mon expérience de terrain. Son traitement, conscient d’être incomplet, nécessite comme tout travail réflexif une distanciation vis-à-vis du terrain. Mais le but ultime de cette étude est bien sûr de répercuter les conclusions et les résultats obtenus dans mon enseignement et sur le terrain global de l’enseignement du jazz afin que ce dernier entretiennent des liens de plus en plus étroits et adaptés avec le projet personnel de l’élève, musicien en devenir permanent.

I wrote you a song – Michel Petrucciani
Un disque mémorable et une improvisation remarquable sur une comptine comme Michel Petrucciani savait les écrire.

Armando’s Rumba – Chick Corea
Armando n’est autre que le réel prénom de Chick Corea. Il s’agit du relevé du magnifique solo de Jean-Luc Ponty, ce violoniste français dont on ne parle pas assez. Ce morceau est à mon avis la perle de cet album aux sonorités assez … seventies.

Les Touches Noires et Blanches du Jazz
Afin d’illustrer le mieux possible la pratique du pianiste de jazz, j’ai axé cet exposé autour de trois chapitres. Dans un premier temps je parlerai évidemment du piano acoustique, depuis le piano bastringue au grand piano de concert. Dans un deuxième chapitre, je présenterai l’orgue Hammond B-3, instrument incontournable lorsqu’il s’agit de parler de l’orgue de jazz. Enfin, je m’attarderai sur l’étude du piano électrique Fender Rhodes. Pour chacune de ces parties, en plus de l’aspect organologique (facture et historique), j’évoquerai les différents modes de jeu utilisés en parlant des grands représentants de chaque instrument.

Ascenseur pour l’échafaud – Louis Malle/Miles Davis
Du jazz au service du Cinéma. En Jazz la frontière est mince entre la composition, l’improvisation du soliste et la force de l’accompagnement, tant l’expression d’un seul message musical dépend de la qualité de l’association de chacun de ces trois éléments. Dans la musique d’ »Ascenseur pour l’échafaud » la parfaite rencontre de ces trois éléments a sublimé le travail de Louis Malle, et explique le succès discographique de la bande sonore du film.